dimanche 21 octobre 2007

Pour préparer le dialogue des 26 octobre et 2 novembre

Description de ce qui se passe avant et au début de notre extrait.

À la fin de son interrogatoire, Humeau craque. Jeanne CK s'approche de la fenêtre (un bateau-mouche passe sur la Seine - symbole dérisoire de la liberté ?-) puis elle accorde à Humeau le droit d'être hospitalisé en "milieu libre" (hors de la prison).

Scène suivante : une femme de ménage passe : Jeanne est encore en train de travailler (thème de la conscience professionnelle ? de l'acharnement à aboutir dans l'Affaire FMG ?).

Puis elle descend au parking du palais, elle bâille (thème de la fatigue), rentre dans sa voiture, (à ce moment-là une autre voiture se dirige vers la sortie du parking), elle démarre, elle roule derrière cette voiture, elle freine brusquement quand la voiture précédente marque un arrêt pour s'engager dans la rue. Elle continue à suivre la voiture, qui de nouveau s'arrête (sans raison semble-t-il) en arrivant près du quai de la Seine, elle freine mais le frein ne marche plus et elle percute la voiture. On entend son cri.
La scène est coupée là.

On enchaîne sur une sonnerie de téléphone. Un appartement bourgeois (boiseries et tapisserie au mur dans le bureau). Un homme décroche, Selon toute vraisemblance, on lui parle de l'accident de J CK. Il semble choqué. Et demande si c'est un accident.

On se trouve ensuite dans un endroit tout aussi bourgeois (un hôtel particulier ?). Un dîner concert. Une cantatrice chante l'Air du saule de l'Otello de Verdi, accompagnée par un quatuor (deux violons, une contrebasse et une harpe). Exclusivement des femmes. On reconnaît "l'ami de trente ans" qui vient avertir le sénateur Descarts de l'accident arrivée à J. C-K. Ils quittent le salon sur la pointe des pieds. On reste un petit moment sur la cantatrice et les musiciens. Dans une pièce attenante, Descarts s'emporte car il ne croit pas que ce soit un accident, mais une action délibérée pour empêcher J. C-K de continuer son instruction - ou pour l'intimider.

La suite se passe dans la chambre d'hôpital de J. CK. Son mari est avec elle. Elle réclame du chocolat. Puis arrive son neveu Félix qui lui apporte un bouquet de fleurs. Pendant leur conversation, une infirmière lui apporte un énorme bouquet. Il y a une carte avec ce bouquet : c'est Sibaud qui le lui a fait envoyer. Elle demande à Félix de lui porter les journaux qui sont dur la table : elle apprend qu'Humeau va beaucoup mieux.

Vocabulaire que, peut-être, vous ne connaissez pas.

Nom de Dieu ! (juron)
Un couillon (un imbécile, fam.)
Une connerie (une bêtise, fam.)
Un bouffon (sens actuel : un incapable, une personne ridicule)
Remettre ça (recommencer, continuer)

Être sans connaissance (évanoui)
Un sédatif.
Un(e) dingue (un fou, une folle - une personne déraisonnable)
Trafiquer (modifier quelque chose d'une manière non conforme à l'usage prévu)
Aller chercher qch (imaginer une chose peu vraisemblable)
Se sortir de qch (finir qch de manière positive)

Ne pas perdre de temps (aller vite, faire quelque chose très rapidement)
Parano (paranoïaque)
Un lampiste (une personne qui a un rôle secondaire dans une affaire)
Dans l'oeuf (au commencement, à l'origine)
Brouiller les cartes (faire en sorte de cacher la vérité, d'empêcher qu'on ne la découvre)
Être aux petits soins (bien soigner qn, s'occuper de lui avec attention)
Être battu à plates coutures (quand il y a un gros écart entre le vainqueur et la vaincu)

Envisager (imaginer, prévoir)
Spacieux (grand, avec beaucoup d'espace)
Un fouineur (quelqu'un qui fouille partout et minutieusement)
Se tirer dans les pattes (se contrarier, se faire du tort mutuellement)

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