Tout va bien ?
J’espère. J’attends des nouvelles.
Vous avez la disquette ?
La disquette ? Le disque !
Ah...
Tout est là. Vous en faites ce que vous voulez. Vous pouvez la glisser sous le tapis.
Vous êtes mal tombé avec moi, je déteste des tapis.
Je m’en doutais.
Merci de me faire confiance.
C’est moi.
Allo, oui ? Oui, en effet, oui.
Eh ben, disons vers 15h. Eh ben, faites-le venir à 14h30, d’accord ?
Mais, vous prévenez son avocat.
Oui, mais enfin, vérifiez quand même...
Voilà, merci, à tout à l’heure.
Je ne devrais pas vous le dire, mais je vois “notre ami” cet après-midi.
Si vous ne devez pas me le dire, ne me le dites pas.
Ils l’ont fait passer par la Santé.
Ça tombe bien, la sienne n’est pas très bonne. C’est pas très gentil, ça.
Pas très, non.
Bonjour, Mme le juge.
Bonjour, Benoît.
Votre client est là.
Il est là depuis longtemps ?
Un bon quart d’heure.
Vous voulez bien aller le chercher ?
Ben, vous pouvez lui retirer les menottes. Bonjour, M. le président.
Benoît, une chaise. Merci. On ne vous a jamais appris la politesse, non ?
Ça commence bien… Merci.
C’est commencé depuis un petit moment, M. Le président.
Je me suis pas présentée : Jeanne Charmant-Killman. Je suis chargée d’instruire votre dossier.
Jeanne Charmant-Killman ! Je vous imaginais plus grande.
Souhaitons que la compétence ne se mesure pas au monde de centimètres, M. Le président.
Où est mon avocat ? Quelle heure est-il ? On m’a enlevé ma montre.
Moi, J’ai la mienne. Il doit être pris dans les embouteillages.
Ça ne se passera pas comme ça. C’est insensé. On m’a conduit à la Santé. On m’a arrêté.
Ce n’est pas mon fait.
Bon, qu’est-ce que vous voulez ?
Ça, je peux vous le dire : procéder à votre examen pour abus de bien sociaux, abus de confiance, présentation comptes inexacts et j’en passe… En attendant votre avocat, ça vous convient ? Vous êtes le numéro un, M. le président. C’est normal, vous ouvrez le bal. Et puis après, j’interrogerai le numéro deux, puis le numéro trois puis ainsi de suite.
Qu’est-ce qui vous arrive ?
J’ai une maladie de peau. J’ai besoin de médicaments.
Oui, Maître Parlebas. Bonjour.
Bonjour, Mme le juge.
Vous m’avez prévenu un peu tard.
Vous êtes là, c’est l'essentiel.
Asseyez-vous, je vous en prie.
Je ne tiendrai pas sans médicaments.
Mon client a besoin de médicaments.
J’ai entendu. Il sera examiné à la maison d’arrêt, comme c’est la règle.
Je n’ai même pas eu le temps de prendre connaissance du dossier.
Ça tombe bien. Vous avez tout l’après-midi pour vous mettre au courant.
Vous avez vu le nombre de pages ?
Votre client m’a donné beaucoup de travail, vous savez ? Moi, j’ai fini pour aujourd’hui. Comme ça, vous avez tout le temps pour vous mettre au courant.
Votre gant.
J’ai vu, merci.
Alors, on se voit demain ?
Je vais passer la nuit en prison ?!
Je vous l’ai dit, c’est pas mon fait. Mais, c’est une expérience. Et puis, vous serez chez les VIP.
Ben bravo ! Vous ne préjugez de rien !
Elle cherche à se faire un nom, elle veut être dans les journaux
Vous pourriez trouver autre chose. Benoît, vous faites le nécessaire. À demain.
Bien, Mme le juge. À demain.
dimanche 30 septembre 2007
Cours 3
Voici le dialogue français, retranscrit par Machiko.
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