dimanche 30 septembre 2007

Cours 4

Sur le vocabulaire de la scène pour le 5 octobre.

Jacques Sibaud : nom du personnage interprété par Patrick Bruel.
Un laboratoire d'analyses (médicales).
HIV positif.
une salmonelle.
Un vaurien (quelqu'un qui ne vaut rien).
squatter.
L'ÉNA (École Nationale d'Administration)
La flemme (= le manque de courage, la paresse).
Passer du coq à l'âne (expression)
Du poignon (= de l'argent)


mon ex (ici, son ex-femme)
Des boules Quiès : des bouchons d'oreille (nom de marque)
Les fringues (les habits)
Ne pas être déçu (expression)

Cours 3

Voici le dialogue français, retranscrit par Machiko.

Tout va bien ?
J’espère. J’attends des nouvelles.
Vous avez la disquette ?
La disquette ? Le disque !
Ah...
Tout est là. Vous en faites ce que vous voulez. Vous pouvez la glisser sous le tapis.
Vous êtes mal tombé avec moi, je déteste des tapis.
Je m’en doutais.
Merci de me faire confiance.

C’est moi.
Allo, oui ? Oui, en effet, oui.
Eh ben, disons vers 15h. Eh ben, faites-le venir à 14h30, d’accord ?
Mais, vous prévenez son avocat.
Oui, mais enfin, vérifiez quand même...
Voilà, merci, à tout à l’heure.

Je ne devrais pas vous le dire, mais je vois “notre ami” cet après-midi.
Si vous ne devez pas me le dire, ne me le dites pas.
Ils l’ont fait passer par la Santé.
Ça tombe bien, la sienne n’est pas très bonne. C’est pas très gentil, ça.
Pas très, non.

Bonjour, Mme le juge.
Bonjour, Benoît.
Votre client est là.
Il est là depuis longtemps ?
Un bon quart d’heure.

Vous voulez bien aller le chercher ?

Ben, vous pouvez lui retirer les menottes. Bonjour, M. le président.
Benoît, une chaise. Merci. On ne vous a jamais appris la politesse, non ?
Ça commence bien… Merci.
C’est commencé depuis un petit moment, M. Le président.
Je me suis pas présentée : Jeanne Charmant-Killman. Je suis chargée d’instruire votre dossier.
Jeanne Charmant-Killman ! Je vous imaginais plus grande.
Souhaitons que la compétence ne se mesure pas au monde de centimètres, M. Le président.
Où est mon avocat ? Quelle heure est-il ? On m’a enlevé ma montre.
Moi, J’ai la mienne. Il doit être pris dans les embouteillages.
Ça ne se passera pas comme ça. C’est insensé. On m’a conduit à la Santé. On m’a arrêté.
Ce n’est pas mon fait.
Bon, qu’est-ce que vous voulez ?
Ça, je peux vous le dire : procéder à votre examen pour abus de bien sociaux, abus de confiance, présentation comptes inexacts et j’en passe… En attendant votre avocat, ça vous convient ? Vous êtes le numéro un, M. le président. C’est normal, vous ouvrez le bal. Et puis après, j’interrogerai le numéro deux, puis le numéro trois puis ainsi de suite.
Qu’est-ce qui vous arrive ?
J’ai une maladie de peau. J’ai besoin de médicaments.

Oui, Maître Parlebas. Bonjour.
Bonjour, Mme le juge.
Vous m’avez prévenu un peu tard.
Vous êtes là, c’est l'essentiel.
Asseyez-vous, je vous en prie.

Je ne tiendrai pas sans médicaments.
Mon client a besoin de médicaments.
J’ai entendu. Il sera examiné à la maison d’arrêt, comme c’est la règle.
Je n’ai même pas eu le temps de prendre connaissance du dossier.
Ça tombe bien. Vous avez tout l’après-midi pour vous mettre au courant.
Vous avez vu le nombre de pages ?
Votre client m’a donné beaucoup de travail, vous savez ? Moi, j’ai fini pour aujourd’hui. Comme ça, vous avez tout le temps pour vous mettre au courant.
Votre gant.
J’ai vu, merci.
Alors, on se voit demain ?
Je vais passer la nuit en prison ?!
Je vous l’ai dit, c’est pas mon fait. Mais, c’est une expérience. Et puis, vous serez chez les VIP.
Ben bravo ! Vous ne préjugez de rien !
Elle cherche à se faire un nom, elle veut être dans les journaux
Vous pourriez trouver autre chose. Benoît, vous faites le nécessaire. À demain.
Bien, Mme le juge. À demain.

vendredi 21 septembre 2007

Cours 2

Le texte des sous-titres anglais se trouve ici :
http://docs.google.com/Doc?docid=ah7q2ngtnr73_217f5f8br&hl=fr

Le 21 septembre, nous avons vu deux scènes :
- une courte scène dans un restaurant japonais : Jeanne Charmant-Killman déjeune avec une personne (rôle interprété par Patrick Bruel) qui lui apporte des informations (sur un disque) concernant "leur ami Humeau".

- une scène plus longue dans les couloirs du Palais de Justice de Paris et dans le bureau de la juge d'instruction. Elle a convoqué Humeau pour 15 heures, ainsi que son avocat qui arrive un peu en retard. Les rapports entre Humeau et la juge sont tendues. Elle l'accuse d'abus de biens sociaux, d'abus de confiance et de présentation de comptes inexacts. Elle a un énorme dossier sur lui. Elle ne laisse à son avocat que moins d'une journée pour en prendre connaissance puisqu'ils doivent se revoir le lendemain. Cette nuit-là, Humeau dormira en prison.

PS. Je me demandais pourquoi J. Charmant Killman employait le mot "disquette" et que son interlocuteur corrigeait : "un disque". Une disquette, ça n'existe pratiquement plus. Serait-elle dépassée par les nouvelles techniques ? Cela veut-il nous faire comprendre qu'elle n'est pas familiarisée avec l'informatique ? Non. A la réflexion, je pense que ce dialogue signifie simplement que les documents fournis par son informateur sont nombreux et ne tiendraient pas sur une simple disquette.

lundi 17 septembre 2007

Cours 1 : casting, dialogue, résumé



L’ivresse du pouvoir- Dialogue - première scène (prégénérique)
Vendredi 14 septembre 2007

Page 1 (par Kikuko)

- Oui. Non. Peut-être... je sais pas. Bon, écoutez, vous enverrez les documents à midi au bar du Meurice, on déjeunera sur place.
Attendez, excusez-moi, je vous reprends tous de suite.
Allô chérie ? Allô ? Merde !
Bon, alors, ça marche pour le Meurice ? Bon, parfait, très bien. On se retrouve là-bas.

- Le Figaro économique demande une interview.
- Ah non, ils n'ont qu'à venir à la conférence de presse. Comme ils posent toujours les mêmes questions, autant leur donner qu'une seule réponse.
Ah, ma mère, Roland Garros, tâchez de lui trouver une place, vous voulez bien, ça lui fera prendre l'air.
Oui, allô, chérie, ben ça a coupé. Je ne sais pas qui s'est passé. Alors je t'écoute. Combien ?
Bon ben, on en reparle, on se retrouve à l'aéroport.

Page 2 (par Terumi)

- A lundi, Monsieur.
- Monsieur !
- Ah, ma petite Evelyne. Les séjours des enfants à Roquebrune, vous avez réservé?
- Oui, l’appartement sera à leur disposition.
- Et euh, qu’est-ce que je fais pour les billets?
- Bon, ben, faites tout envoyer à leur mère.
- A lundi, Monsieur. Tâchez de vous reposer.
- Merci. Michelle, vous avez fait ce que je vous ai dit?
- Oui, monsieur. On vous a réservé la suite royale. Ils ont tout rénové. J’ai vu des photos. C’est superbe!
- Eh bien, tant mieux. Et les matelas sont comment?
- Je vais me renseigner. Je signalerai vos allergies.
- Oui, merci.
- A lundi, Monsieur.
- A lundi.
- Police.
- Suivez-nous, SVP.
- Comment ça? Attendez. Jean-Noël, ma mallette.
- Qu’est-ce que c’est? Attendez. Vous savez qui je suis?

(Générique)
_______
Résumé :
1- On voit le président d'une grande société (le siège de sa société est dans la quartier de la Défense) qui se prépare à partir en week-end. On est le vendredi midi.
Il est abordé, tour à tour, par trois de ses secrétaires et il a deux conversations téléphoniques.
On apprend qu'il ne vit plus avec sa femme, qu'il a une maîtresse, qu'il utilise les facilit.s de sa société pour ses affaires personnelles.
On voit qu'il est nerveux et qu'il fait de l'allergie.
A la sortie de l'immeuble de la société, il est interpelé par la police et conduit à la prison de la santé malgré ses protestations. On lui retire ses objets personnels et ses vêtements. Il a maintenant perdu tout son pouvoir. Symboliquement, la scène se termine quand on lui demande d'enlever son pantalon.

2- Dans un restaurant parisien, trois personnes déjeunent : un sénateur (élu du département du Nord bien qu'il ait un accent marseillais très prononcé), son ami "de trente ans" (qui s'appelle Leblanc) et un Africain que cet ami met en relation avec le sénateur, de manière discrète, pour le compte de son pays. Le sénateur est mis au courant, par un coup de téléphone, de l'arrestation de Humeau, le président de la société FMG. Le juge qui s'occupe de cette affaire s'appelle Charmant-Killman (!) et a la réputation d'être coriace : on la surnomme le piranha.

3- Sur ce mot de piranha, on voit l'aquarium d'un restaurant japonais, avec d'inoffensifs poissons, et une femme (qui en toute logique doit être Jeanne Charmant-Killman). Elle doit s'y reprendre à deux fois pour avaler sa bouchée de poisson, avec ses baguettes.

vendredi 14 septembre 2007

Roquebrune, Roland Garros, la Santé et le Meurice

Roquebrune se trouve ici (entre Monaco et Menton).

Le stade de Roland Garros se trouve à l'extrémité sud du bois de Boulogne (*cliquez sur le plan pour l'agrandir).

Roland Garros est un aviateur, né en 1888, mort en 1918. Il a fait la première traversée de la Méditerranée en avion. Il a été tué pendant la guerre.

La prison de la Santé, d'après Wikipédia :


Elle est située entre la rue de la Santé, le boulevard Arago et la rue Jean Dolent.
C'est la dernière prison qui se trouve encore dans Paris intra-muros.

Le Meurice se trouve 228 rue de Rivoli, 75001 Paris.
Ci-dessous, le bar.

Chabrol, toujours farceur, nous annonce-t-il une pantalonnade ?