dimanche 27 avril 2008

Des images

La route du Puy au Pyrénées

Cliquer sur l'image pour vous rendre sur le site de cette carte. Vous pourrez ensuite voir
le détail de chaque étape, des photos, etc.

Voici la partie espagnole du chemin de Saint-Jacques






Intéressant : le journal d'un pèlerin. Il raconte sa journée entre Saint Palais et Ostabat, une petite journée de 12 km seulement. Lui aussi a été victime de ronfleurs.

J'ai mal dormi, pas de chance, je suis à nouveau tombé sur un voisin ronfleur. Malgré les boules quiès, j'ai passé deux heures à siffler par intermittence, pour faire cesser, pour quelques instants, ce vacarme infernal. Au petit matin, je découvrirai son visage reposé alors que j'ai du mal à contenir mon ressentiment dû à mon manque de sommeil. Au bout de quelques minutes, après avoir avalé un excellent petit déjeuner, ma bonne humeur est revenue et je vais visiter le musée de basse Navarre. Arrivé devant, je re-croise un couple, qui, ce coup-ci, râle après le manque de balises sur le chemin. Au bout de quelques minutes... et un certain agacement... je les invite à prendre leur licence FFRP et à venir participer au balisage qu'ils critiquent tant... ils partent en accélérant le pas... la réservation au gîte n'attend pas (bien que ce soit bien agréable de temps en temps une nuit à l'hôtel... sans ronfleur)... j'avoue que ce n'est pas évident de rester zen lorsqu'on se trompe de chemin et que le balisage n'est pas au top, enfin, c'est le chemin et c'est bien ainsi...

Toute petite étape mais on ne peut plus agréable. Il fait très très chaud. Une rude montée m'amène à une table d'orientation ombragée, à côté d'une petite chapelle et d'un point d'eau. Superbe vue sur la chaîne des Pyrénées.

(Voyez la page originale, avec photos ici)


Avant d'arriver, je m'arrête quelques instants sur la stèle de Gibraltar, lieu mythique où les voies de Tours, Vézelay et du Puy se rejoignent.....

mardi 15 janvier 2008

L'interview de Coline Serreau

"Je suis très heureuse que mon film sorte au Japon..."



powered by ODEO

" Le point de départ, c'était que je voulais montrer un groupe de 9 personnes qui sont presque comme une espèce de microcosme de la France ou de l'humanité et comment ces gens qui, au départ, se détestent, ne s'aiment pas du tout, qui se disputent - comment est-ce qu'ils arrivent, à travers la marche, à découvrir qu'ils peuvent peut-être un peu vivre ensemble. "

dimanche 21 octobre 2007

Pour préparer le dialogue des 26 octobre et 2 novembre

Description de ce qui se passe avant et au début de notre extrait.

À la fin de son interrogatoire, Humeau craque. Jeanne CK s'approche de la fenêtre (un bateau-mouche passe sur la Seine - symbole dérisoire de la liberté ?-) puis elle accorde à Humeau le droit d'être hospitalisé en "milieu libre" (hors de la prison).

Scène suivante : une femme de ménage passe : Jeanne est encore en train de travailler (thème de la conscience professionnelle ? de l'acharnement à aboutir dans l'Affaire FMG ?).

Puis elle descend au parking du palais, elle bâille (thème de la fatigue), rentre dans sa voiture, (à ce moment-là une autre voiture se dirige vers la sortie du parking), elle démarre, elle roule derrière cette voiture, elle freine brusquement quand la voiture précédente marque un arrêt pour s'engager dans la rue. Elle continue à suivre la voiture, qui de nouveau s'arrête (sans raison semble-t-il) en arrivant près du quai de la Seine, elle freine mais le frein ne marche plus et elle percute la voiture. On entend son cri.
La scène est coupée là.

On enchaîne sur une sonnerie de téléphone. Un appartement bourgeois (boiseries et tapisserie au mur dans le bureau). Un homme décroche, Selon toute vraisemblance, on lui parle de l'accident de J CK. Il semble choqué. Et demande si c'est un accident.

On se trouve ensuite dans un endroit tout aussi bourgeois (un hôtel particulier ?). Un dîner concert. Une cantatrice chante l'Air du saule de l'Otello de Verdi, accompagnée par un quatuor (deux violons, une contrebasse et une harpe). Exclusivement des femmes. On reconnaît "l'ami de trente ans" qui vient avertir le sénateur Descarts de l'accident arrivée à J. C-K. Ils quittent le salon sur la pointe des pieds. On reste un petit moment sur la cantatrice et les musiciens. Dans une pièce attenante, Descarts s'emporte car il ne croit pas que ce soit un accident, mais une action délibérée pour empêcher J. C-K de continuer son instruction - ou pour l'intimider.

La suite se passe dans la chambre d'hôpital de J. CK. Son mari est avec elle. Elle réclame du chocolat. Puis arrive son neveu Félix qui lui apporte un bouquet de fleurs. Pendant leur conversation, une infirmière lui apporte un énorme bouquet. Il y a une carte avec ce bouquet : c'est Sibaud qui le lui a fait envoyer. Elle demande à Félix de lui porter les journaux qui sont dur la table : elle apprend qu'Humeau va beaucoup mieux.

Vocabulaire que, peut-être, vous ne connaissez pas.

Nom de Dieu ! (juron)
Un couillon (un imbécile, fam.)
Une connerie (une bêtise, fam.)
Un bouffon (sens actuel : un incapable, une personne ridicule)
Remettre ça (recommencer, continuer)

Être sans connaissance (évanoui)
Un sédatif.
Un(e) dingue (un fou, une folle - une personne déraisonnable)
Trafiquer (modifier quelque chose d'une manière non conforme à l'usage prévu)
Aller chercher qch (imaginer une chose peu vraisemblable)
Se sortir de qch (finir qch de manière positive)

Ne pas perdre de temps (aller vite, faire quelque chose très rapidement)
Parano (paranoïaque)
Un lampiste (une personne qui a un rôle secondaire dans une affaire)
Dans l'oeuf (au commencement, à l'origine)
Brouiller les cartes (faire en sorte de cacher la vérité, d'empêcher qu'on ne la découvre)
Être aux petits soins (bien soigner qn, s'occuper de lui avec attention)
Être battu à plates coutures (quand il y a un gros écart entre le vainqueur et la vaincu)

Envisager (imaginer, prévoir)
Spacieux (grand, avec beaucoup d'espace)
Un fouineur (quelqu'un qui fouille partout et minutieusement)
Se tirer dans les pattes (se contrarier, se faire du tort mutuellement)

dimanche 7 octobre 2007

5 octobre : dialogue

(transcrit par Terumi)

- Qu’est-ce que c’est que ça ?

- T’as l’air en pleine forme. Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Ah !, Humeau. Je crois qu’il est bon, celui-là ! Il croyait me glisser entre les doigts. Je dois dire que Jacques Sibaud m’a bien aidé. Lui, au moins, il va droit au but. Je lui ai dit que tu dirigeais un laboratoire d’analyse.
- Qu’est-ce que ça peut lui foutre !
- Ah non, mais j’ai dit ça comme ça, dans la conversation
Et toi, comment ça s’est passé ?
- La merde habituelle. 5 HIV positifs et 3 nouveaux cas de salmonelle. La vie est belle.
- Au moins, toi, tu sers à quelque chose.
C’est quoi, le gros sac dans l’entrée ?
- C’est ton vaurien neveu.
- Ah ben, "ton" vaurien neveu, c’est le fils de ton frère tout de même, non ?
- Depuis que j’ai rompu avec ma famille, tout ce qui est à moi est à toi, ma chérie.
- Je me suis permis de prendre une douche.
- T’as bien fait
- Mon oncle t’a expliqué ? Je peux vous squatter un peu ?
- Il m’a rien expliqué de tout mais tu peux squatter tant que tu veux. Un peu de jeunesse nous fera du bien. N’est-ce pas, mon chéri ?
- Bien sûr.



- Je te dis, tu es chez toi. Mais tu devrais te trouver un boulot tout de même. Quand je pense que t’as laissé tomber l’ENA, on n'a jamais vu ça. C’était l’autoroute. Qu’est-ce qui t’a pris ?
- Ça m’endort, les autoroutes. Et puis, la flemme aussi, je dois dire. Une flemme, une fatigue, tu ne peux pas savoir.
- Oh, un petit manque d’ambition, non ?
- Sans vouloir passer du coq à l’âne, on peut savoir où tu en es ?
- Où j'en suis ?
- Quel dossier ?
- Ah ! Oh, un gros coup, je te raconterai.
- Qu’est-ce j’ai fait là.
- Elle est à l’envers.
- Ah oui, tu as raison. J’ai pas eu le temps de faire les courses. Je vais commander des pizzas.
- Qu’est-ce que tu ferais si t’avais plein de poignon, tiens ?
- Ha ! La question ne s’est jamais posée.
- Moi, je te la pose. Faire une simulation de dépense pour définir le désir d’achat, c’est ce qu’ils font à l’ENA, tout le temps.
- Ah bon, c’est ce qu’ils font à l’ENA ?
- Jeanne Charmant-Killman, toujours la même adresse, trois margarita, SVP.
- Quatre-saisons, pour moi.
- Excusez-moi, une quatre-saisons et deux margarita. Bien chaudes, hein. Merci beaucoup !
Tu te lèves tôt demain matin ? T’as des rendez-vous ?
- À midi, avec mon ex.
- Ton ex, déjà ? C’est pas très sérieux, tout ça.
- Rien n’est sérieux.
- Comment ça, rien n’est sérieux ?
- Rien n’est sérieux, tout est tragique. Moi, ça ne m’empêche pas d’aimer la vie. Je pourrais avoir un deuxième oreiller ?

- Qu’est-ce que tu fous ? Arrête de fumer et viens de coucher. Jeanne, Jeanne ! Enlève tes boules Quiès.
- La maîtresse de Humeau, les fringues qu'elle a sur le dos. Je vais me renseigner sur le prix. Il va pas être déçu.
Tu m’embrasses pas ? Ce soir tu veux ? Demain. On sera moins fatigués. Je t’aime, tu sais.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit, à demain.

dimanche 30 septembre 2007

Cours 4

Sur le vocabulaire de la scène pour le 5 octobre.

Jacques Sibaud : nom du personnage interprété par Patrick Bruel.
Un laboratoire d'analyses (médicales).
HIV positif.
une salmonelle.
Un vaurien (quelqu'un qui ne vaut rien).
squatter.
L'ÉNA (École Nationale d'Administration)
La flemme (= le manque de courage, la paresse).
Passer du coq à l'âne (expression)
Du poignon (= de l'argent)


mon ex (ici, son ex-femme)
Des boules Quiès : des bouchons d'oreille (nom de marque)
Les fringues (les habits)
Ne pas être déçu (expression)

Cours 3

Voici le dialogue français, retranscrit par Machiko.

Tout va bien ?
J’espère. J’attends des nouvelles.
Vous avez la disquette ?
La disquette ? Le disque !
Ah...
Tout est là. Vous en faites ce que vous voulez. Vous pouvez la glisser sous le tapis.
Vous êtes mal tombé avec moi, je déteste des tapis.
Je m’en doutais.
Merci de me faire confiance.

C’est moi.
Allo, oui ? Oui, en effet, oui.
Eh ben, disons vers 15h. Eh ben, faites-le venir à 14h30, d’accord ?
Mais, vous prévenez son avocat.
Oui, mais enfin, vérifiez quand même...
Voilà, merci, à tout à l’heure.

Je ne devrais pas vous le dire, mais je vois “notre ami” cet après-midi.
Si vous ne devez pas me le dire, ne me le dites pas.
Ils l’ont fait passer par la Santé.
Ça tombe bien, la sienne n’est pas très bonne. C’est pas très gentil, ça.
Pas très, non.

Bonjour, Mme le juge.
Bonjour, Benoît.
Votre client est là.
Il est là depuis longtemps ?
Un bon quart d’heure.

Vous voulez bien aller le chercher ?

Ben, vous pouvez lui retirer les menottes. Bonjour, M. le président.
Benoît, une chaise. Merci. On ne vous a jamais appris la politesse, non ?
Ça commence bien… Merci.
C’est commencé depuis un petit moment, M. Le président.
Je me suis pas présentée : Jeanne Charmant-Killman. Je suis chargée d’instruire votre dossier.
Jeanne Charmant-Killman ! Je vous imaginais plus grande.
Souhaitons que la compétence ne se mesure pas au monde de centimètres, M. Le président.
Où est mon avocat ? Quelle heure est-il ? On m’a enlevé ma montre.
Moi, J’ai la mienne. Il doit être pris dans les embouteillages.
Ça ne se passera pas comme ça. C’est insensé. On m’a conduit à la Santé. On m’a arrêté.
Ce n’est pas mon fait.
Bon, qu’est-ce que vous voulez ?
Ça, je peux vous le dire : procéder à votre examen pour abus de bien sociaux, abus de confiance, présentation comptes inexacts et j’en passe… En attendant votre avocat, ça vous convient ? Vous êtes le numéro un, M. le président. C’est normal, vous ouvrez le bal. Et puis après, j’interrogerai le numéro deux, puis le numéro trois puis ainsi de suite.
Qu’est-ce qui vous arrive ?
J’ai une maladie de peau. J’ai besoin de médicaments.

Oui, Maître Parlebas. Bonjour.
Bonjour, Mme le juge.
Vous m’avez prévenu un peu tard.
Vous êtes là, c’est l'essentiel.
Asseyez-vous, je vous en prie.

Je ne tiendrai pas sans médicaments.
Mon client a besoin de médicaments.
J’ai entendu. Il sera examiné à la maison d’arrêt, comme c’est la règle.
Je n’ai même pas eu le temps de prendre connaissance du dossier.
Ça tombe bien. Vous avez tout l’après-midi pour vous mettre au courant.
Vous avez vu le nombre de pages ?
Votre client m’a donné beaucoup de travail, vous savez ? Moi, j’ai fini pour aujourd’hui. Comme ça, vous avez tout le temps pour vous mettre au courant.
Votre gant.
J’ai vu, merci.
Alors, on se voit demain ?
Je vais passer la nuit en prison ?!
Je vous l’ai dit, c’est pas mon fait. Mais, c’est une expérience. Et puis, vous serez chez les VIP.
Ben bravo ! Vous ne préjugez de rien !
Elle cherche à se faire un nom, elle veut être dans les journaux
Vous pourriez trouver autre chose. Benoît, vous faites le nécessaire. À demain.
Bien, Mme le juge. À demain.

vendredi 21 septembre 2007

Cours 2

Le texte des sous-titres anglais se trouve ici :
http://docs.google.com/Doc?docid=ah7q2ngtnr73_217f5f8br&hl=fr

Le 21 septembre, nous avons vu deux scènes :
- une courte scène dans un restaurant japonais : Jeanne Charmant-Killman déjeune avec une personne (rôle interprété par Patrick Bruel) qui lui apporte des informations (sur un disque) concernant "leur ami Humeau".

- une scène plus longue dans les couloirs du Palais de Justice de Paris et dans le bureau de la juge d'instruction. Elle a convoqué Humeau pour 15 heures, ainsi que son avocat qui arrive un peu en retard. Les rapports entre Humeau et la juge sont tendues. Elle l'accuse d'abus de biens sociaux, d'abus de confiance et de présentation de comptes inexacts. Elle a un énorme dossier sur lui. Elle ne laisse à son avocat que moins d'une journée pour en prendre connaissance puisqu'ils doivent se revoir le lendemain. Cette nuit-là, Humeau dormira en prison.

PS. Je me demandais pourquoi J. Charmant Killman employait le mot "disquette" et que son interlocuteur corrigeait : "un disque". Une disquette, ça n'existe pratiquement plus. Serait-elle dépassée par les nouvelles techniques ? Cela veut-il nous faire comprendre qu'elle n'est pas familiarisée avec l'informatique ? Non. A la réflexion, je pense que ce dialogue signifie simplement que les documents fournis par son informateur sont nombreux et ne tiendraient pas sur une simple disquette.

lundi 17 septembre 2007

Cours 1 : casting, dialogue, résumé



L’ivresse du pouvoir- Dialogue - première scène (prégénérique)
Vendredi 14 septembre 2007

Page 1 (par Kikuko)

- Oui. Non. Peut-être... je sais pas. Bon, écoutez, vous enverrez les documents à midi au bar du Meurice, on déjeunera sur place.
Attendez, excusez-moi, je vous reprends tous de suite.
Allô chérie ? Allô ? Merde !
Bon, alors, ça marche pour le Meurice ? Bon, parfait, très bien. On se retrouve là-bas.

- Le Figaro économique demande une interview.
- Ah non, ils n'ont qu'à venir à la conférence de presse. Comme ils posent toujours les mêmes questions, autant leur donner qu'une seule réponse.
Ah, ma mère, Roland Garros, tâchez de lui trouver une place, vous voulez bien, ça lui fera prendre l'air.
Oui, allô, chérie, ben ça a coupé. Je ne sais pas qui s'est passé. Alors je t'écoute. Combien ?
Bon ben, on en reparle, on se retrouve à l'aéroport.

Page 2 (par Terumi)

- A lundi, Monsieur.
- Monsieur !
- Ah, ma petite Evelyne. Les séjours des enfants à Roquebrune, vous avez réservé?
- Oui, l’appartement sera à leur disposition.
- Et euh, qu’est-ce que je fais pour les billets?
- Bon, ben, faites tout envoyer à leur mère.
- A lundi, Monsieur. Tâchez de vous reposer.
- Merci. Michelle, vous avez fait ce que je vous ai dit?
- Oui, monsieur. On vous a réservé la suite royale. Ils ont tout rénové. J’ai vu des photos. C’est superbe!
- Eh bien, tant mieux. Et les matelas sont comment?
- Je vais me renseigner. Je signalerai vos allergies.
- Oui, merci.
- A lundi, Monsieur.
- A lundi.
- Police.
- Suivez-nous, SVP.
- Comment ça? Attendez. Jean-Noël, ma mallette.
- Qu’est-ce que c’est? Attendez. Vous savez qui je suis?

(Générique)
_______
Résumé :
1- On voit le président d'une grande société (le siège de sa société est dans la quartier de la Défense) qui se prépare à partir en week-end. On est le vendredi midi.
Il est abordé, tour à tour, par trois de ses secrétaires et il a deux conversations téléphoniques.
On apprend qu'il ne vit plus avec sa femme, qu'il a une maîtresse, qu'il utilise les facilit.s de sa société pour ses affaires personnelles.
On voit qu'il est nerveux et qu'il fait de l'allergie.
A la sortie de l'immeuble de la société, il est interpelé par la police et conduit à la prison de la santé malgré ses protestations. On lui retire ses objets personnels et ses vêtements. Il a maintenant perdu tout son pouvoir. Symboliquement, la scène se termine quand on lui demande d'enlever son pantalon.

2- Dans un restaurant parisien, trois personnes déjeunent : un sénateur (élu du département du Nord bien qu'il ait un accent marseillais très prononcé), son ami "de trente ans" (qui s'appelle Leblanc) et un Africain que cet ami met en relation avec le sénateur, de manière discrète, pour le compte de son pays. Le sénateur est mis au courant, par un coup de téléphone, de l'arrestation de Humeau, le président de la société FMG. Le juge qui s'occupe de cette affaire s'appelle Charmant-Killman (!) et a la réputation d'être coriace : on la surnomme le piranha.

3- Sur ce mot de piranha, on voit l'aquarium d'un restaurant japonais, avec d'inoffensifs poissons, et une femme (qui en toute logique doit être Jeanne Charmant-Killman). Elle doit s'y reprendre à deux fois pour avaler sa bouchée de poisson, avec ses baguettes.

vendredi 14 septembre 2007

Roquebrune, Roland Garros, la Santé et le Meurice

Roquebrune se trouve ici (entre Monaco et Menton).

Le stade de Roland Garros se trouve à l'extrémité sud du bois de Boulogne (*cliquez sur le plan pour l'agrandir).

Roland Garros est un aviateur, né en 1888, mort en 1918. Il a fait la première traversée de la Méditerranée en avion. Il a été tué pendant la guerre.

La prison de la Santé, d'après Wikipédia :


Elle est située entre la rue de la Santé, le boulevard Arago et la rue Jean Dolent.
C'est la dernière prison qui se trouve encore dans Paris intra-muros.

Le Meurice se trouve 228 rue de Rivoli, 75001 Paris.
Ci-dessous, le bar.

Chabrol, toujours farceur, nous annonce-t-il une pantalonnade ?

mercredi 15 août 2007

Le nouveau film du trimestre


Synopsis

Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, est chargée de démêler une complexe affaire de concussion et de détournements de fonds mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Elle s'aperçoit que plus elle avance dans ses investigations, plus son pouvoir s'acccroît. Mais au même moment, et pour les mêmes raisons, sa vie privée se fragilise. Deux questions essentielles vont bientôt se poser à elle : jusqu'où peut-elle augmenter ce pouvoir sans se heurter à un pouvoir plus grand encore ? Et jusqu'où la nature humaine peut-elle résister à l'ivresse du pouvoir ?

Le site du film est ici : http://www.livressedupouvoir.com/


dimanche 15 juillet 2007

Harry (2)

(suite du résumé - cours du 13 juillet)

Le lendemain matin, quand Harry descend de se chambre, Michel est en train de boucher le puisard qui se trouve sur le côté de la maison. Il fait 4 à 5 mètres de profondeur et Claire a peur qu'une fille tombe dedans. C'est un travail assez épuisant. Harry lui demande pourquoi il ne fait pas venir une pelleteuse. Michel dit qu'il préfère le faire lui-même, que ça lui fait de l'exercice.Claire est partie faire les course au supermarché et la voiture est tombée en panne. Harry emmène Michel : c'est le démarreur qui est mort. Harry remmène Michel puis va rechercher Claire après qu'elle a fait les courses.
Sur le chemin du retour, Harry demande à Claire si elle est heureuse. Elle répond qu'elle n'est ni heureuse, ni malheureuse, que la maison qu'ils sont achetée il y a cinq ans n'est toujours pas terminée, que leurs vacances ne sont pas du repos, qu'ils sont énervés, qu'ils se disputent et que cela énerve les filles, etc. Harry s'arrête chez un concessionnaire Mitsubishi et leur achète un 4x4 rouge malgré les protestations de Claire qui ne veut pas accepter un cadeau aussi disproportionné. À chaque problème il y a une solution, le 4x4, c'est un début de solution aux ennuis de Michel et Claire.



Quand il comprend la situation, Michel se met en colère et reproche à Claire d'avoir accepté.
Il reçoit un coup de téléphone de son père qui propose de venir les voir en voiture. Michel lui rappelle que le médecin lui a interdit de faire de longs trajets en voiture. Finalement, Michel ira donc les chercher en 4x4. Sur la route, il semble apprécier le confort de la voiture.
On fait connaissance avec les parents de Michel et leur appartement. Le père, qui traite encore son fils comme un enfant, lui inspecte les dents. Il vante les qualités de Claire. Harry comprend l'emprise des parents sur Michel et lui conseille de prendre ses distances avec eux.
L'influence de ses parents sur Michel lui fait mal ("je ne me sens pas bien"). Il rentre, avec Prune, dans la chambre d'hôtel qui a louée. Dans la nuit -après avoir avalé un oeuf-, il sort en cachette (Prune est "une grosse dormeuse"), vole la voiture une stationnée devant l'hôtel et se rend chez le parents de Michel. Il demande à leur parler, leur dit que Michel a des problèmes et qu'il doit leur parler immédiatement. Tout cela leur semble bizarre mais ils acceptent de suivre Harry en voiture, dans la nuit, sur la route de montagne. Il roule vite, le père de Michel le perd de vue et Harry réapparait derrière eux, il pousse leur voiture, ils ne peuvent pas s'arrêter et dans un virage, leur voiture tombe dans un ravin profond.

Le lendemain, chez Claire et Michel, Harry entend le téléphone sonner et Michel annoncer que ses parents sont morts dans un accident de voiture. Harry accompagne Michel chez les parents. Michel retrouve dans un carton le bulletin du lycée dans lequel il avait écrit l'histoire des singes volants. Ils vont à la morgue. Puis arrive le frère de Michel. Un look surprenant. Il est très angoissé. Il commence par dire qu'il est sûr qu'il s'agit d'un suicide, ensuite que c'est de sa faute, qu'ils aurait dû les appeler. Après l'incinération, comme les filles -qui adorent Prune- veulent rentrer en voiture avec elles, c'est Harry qui raccompagne le frère de Michel. En route, il sort le bulletin où Michel avait publié son poème et le lit en s'en moquant. Il promet de le lire le soir à table. C'est trop pour Harry, qui simule une crevaison pour le faire descendre.


Quand il arrive à la maison, seul, il répond que le frère s'est fâché contre Michel et qu'il est parti en stop. Claire essaie de l'appeler sur son portable. Quand Claire parle de portable, Harry retourne vers la voiture, ouvre le coffre. On découvre le cadavre du frère de Michel. Il casse son portable en train de sonner. Il se tourne et voit la plus jeune des filles, Iris, derrière lui, qui a vu la scène.